Chaise
Chaise équipée d’une plaque termochrome, la chaleur du corps modifie la couleur de la plaque et laisse l’empreinte exacte du corps suivant l’épaisseur des vêtements (Projet 2000). Sélectionné pour Lille 2004.
Maryline BRUNET
Plasticienne


13 rue Auguste Maton
59870 Marchiennes

Tél. :03 27 91 37 80
E-mail : maryline.brunet@wanadoo.fr



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Portraits
Ce travail a débuté en 1999 parallèlement au travail de peinture et aux installations.
En peinture, le portrait est pour moi une pratique récurrente. Introspection par l’autoportrait et recherche de l’autre par le portrait : saisir l’autre, se l’approprier.
Dans les installations précédentes, les miroirs ou les surfaces réfléchissantes sont là pour capter l’autre, l’intégrer au travail, comme une présence.
Pour ces portraits, j’étais en quête des autres, il me fallait leur participation réelle et consentante. En livrant cette partie d’eux-mêmes, ils montraient une réelle conscience de vouloir être présent et présentés. La pose n’est pas naturelle, elle fige, c’est l’attente incertaine, dos tourné, vulnérable.
L’appareil et moi, quelquefois trop présent et de l’autre côté le modèle qui est et sera une identité singulière. Voire se dénuder cette partie charnue, codée, encodée sensuelle m’imposait de respecter mon engagement de produire un portrait…
Chacun s’y livre différemment et la photographie capte étonnamment ce sentiment.
Ensuite, je voile et perturbe l’image afin que cet échange se fasse plus prégnant, c’est-à-dire qu’il n’en reste pas au constat photographique.
Ainsi chaque portrait édité sur un format identique et le tout assemblé en un mur construit une image de proximité.

"On Off"
BE-ART CENTER Pyeongtaek COREE Juillet 2006, installation, photographies et boîtes lumineuses.

Entre identité et altérité, un travail toujours à la limite du regard de l’autre, je réalise des dispositifs ou le jeu rencontre le je et l’autre. Des autoportraits dépourvus de narcissisme, un travail qui scrute et dissèque le corps soumis au temps du regard. Le temps se joue grâce à des dispositifs le plus souvent électriques, qui nécessitent une attente, un cycle, comme dans « Eteint » ou « Autoportrait ». Ce temps donné met en œuvre un aller/retour, on pense à l’attente d’une réponse qui n’arrive pas. Le corps est souvent mis à l’épreuve dans une attitude relevant le plus souvent de l’intime comme dans la « Chaise » ou dans les auto filmages et autoportraits.

Maryline Brunet


Eteint
Les lettres du mot « éteint » s’allument à la suite grâce à une programmation électrique, « Eteint » n’est jamais éteint. (2000)


Dièdre,
installation sur ascenseur panoramique à la S.O.D.E.G Ingenierie,Villeneuve d'Ascq. L’ascenseur panoramique transporte, au gré des déplacements des visiteurs, une partie du dièdre. (1993)



Urne
Urne équipée d’un système de détection de présence, l’intérieur n’est plus visible quand le spectateur s’en approche, elle a été remplie ensuite de noms d’enfants. L’installation comprend une deuxième urne placée à l’extérieure du site réalisée en miroirs sur toutes ses faces (2001)

Œuvre lauréate d’un 1% (DRAC)

Un rectangle fermé, ne ressemblant en rien à un objet fini, mais plutôt à la charpente d’une construction en devenir, comme sans cesse réagençable avec d’autres éléments. Ainsi s’offre à notre vue la pièce autoportrait de Maryline Brunet. Inachevé ou inachevable sont les termes d’un processus que l’artiste réalise depuis plusieurs années. Ce rectangle obturé renferme un système domotique branché sur quatre projecteurs Super-huit envoyant par intermittence sur des miroirs possédant une béance, des fragments du corps de Brunet rendu alors informel par le dispositif qu’elle utilise. Cette machinerie presque infernale, par son aspect et son refus de se livrer, met en place le notion de distance entre l’évènement interne réglé comme une partition et la circulation sans cesse interrompue par l’arrêt visuel du film. L’artiste crée ainsi un impossible qui est celui d’un corps qui se dérobe dans les rectangles de visée placées dans les miroirs ; la disparition momentanée de celui-ci nous renvoie donc à notre propre corps alors incarné par un visage et à la fin d’une exploration interne de la boîte de projection investie de la fonction de spéculum. Cette installation est fragile car l’artiste pour la fabrication de ses pièces utilise des moyens de premières mains ; ceux-ci vont être poussés jusqu’à leurs limites. Ainsi l’ensemble de l’installation devient le lieu intime et éphémère d’un mouvement corporel vital et d’un refuge bancal prêt à d’effondrer sur lui-même et à perdre définitivement sa fonction de machine à dérouler de la pellicule sensible.

Alexis Trousset


Autoportrait


Images extraites des films et apparaissant sur les miroirs

Expositions collectives (sélection)
2006. Serge Panigel, Paris
. Galerie BE ART - Center Pyeongtaek
2003. Participation au Magazine BIL BO K dans le cadre de Lille 2004.
2001. Lauréate 1% Conseil Général du Nord.
2000. JEUNE CREATION, Espace Eiffel Branly, Paris.
1998. GEOGRAFIE SENZA FRONTIERE, Gorgonzola (Italie)
. CLASSEURS D’ARTISTES, A.R.I.A.P. Lille, Cologne (All).
. 12e SALON de L’EPHEMERE, Fontenay sous Bois
1997. MEDIATHEQUE DE VILLENEUVE D'ASCQ, USTL Culture.
1996. VILLA EKSTERNEST, Belgique.
1995. EVERARTS GALLERY, Paris.
. GALERIE LE GNAC, Créteil.
1993. SIEMENS,Paris.
. SODEG,VILLENEUVE D'ASCQ, installation sur ascenseur panoramique.
. HALLE AUX DRAPS, Tournai, Belgique
1989. THE GALLERY, Rochester, (GB).
. THE HERBERT READ GALLERY, Canterbury, (GB).

Négatoscope
1998-2000, 100 x 100 x 7 cm
plexiglass, néons, image numérique sur transparent.



Installation,
2004,néons, acrylique, 100 cm x100cm x20 cm chacun




Sans titre#9, 2003 acrylique sur papier marouflé sur toile, 50 cmx50cm

Autoportrait#15, 2003, acrylique sur toile, 100cmx100cm


Expositions individuelles (sélection)
2004Le PhéniX, Valenciennes
2002Projet pour Lille 2004 « Chaise thermochrome », SPCI, Paris
2000NOORDOVER, Dunkerque.
1999ESPACE PIGNON, Lille.
1998ZONE DE CONFUSION GALERIE, Lille.
1995GALERIE MATISSE, Seclin.
Acquisitions publiques :

. " HOMMAGE A VVG ", 1990, ville de Courrières.
. " DIEDRE ", 1993, SODEG, Villeneuve d'Ascq.
. " TABERNACLE "1995, ville de Grande Synthe.
. " SANS TITRE ", autoportrait 1998, ville d'Auby.
. " URNES", 2001 Collège d’Avesnes lez Aubert.


Dessin photographique, nue de dos
photographies, pastels, 21 x 29 cm.
Dessin photographique,
nature morte aux pommes
photographies, pastel, 21 x 29 cm


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