Florence CARBONNE

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Vit et travaille à Toulouse

Expositions collectives:

Fonds Régional d'Art Contemporain de Poitou-Charentes
(F.R.A.C) :
"Technique mixte et dimensions variables".
Angoulême. 1994.
Forum des Arts de l'Univers Scientifique et Technique
(F.A.U.S.T. 96)
à Toulouse. 1996.
Centre Culturel de Bonnefoy: "Et pourtant elle tourne et vice
versa". Toulouse. 1997.
"Jeune Peinture 98" : Exposition internationale d'art
contemporain Paris. 1998.


Exposition personnelle :

Le Bond de la Baleine à Bosse : Exposition "Dispositif à voir".
Toulouse. 1997.

"Seul un aspect de l'œuvre est donné immédiatement à l'appréhension de la gestalt. En revanche, l'expérience de l'œuvre se fait nécessairement dans le temps. On a davantage conscience du fait que l'on existe dans le même espace que l'œuvre. "

Robert Morris.




Dimensions du dispositif à voir : "Sans titre"
6 mètres de haut sur 10 cm de diamètre.
Emboîtement de bouteilles PVC, scotch, bois, projecteur à diapositives, diapositive.

"Dispositifs à voir" :
Mes recherches constituent l'approche d'une pratique plastique de la lumière touchant essentiellement à la perception visuelle. Mon travail comporte la problématique de la scission par le biais d'un dispositif de présentation. L'entre-deux est l'un des problèmes majeurs traités dans mes recherches. Il s'agit de mises en espace de divers types de dispositifs perspectifs. Mes images projetées créent des volumes lumineux. L'image prend corps. Par le moyens de subterfuges mécaniques, on passe du degré de matérialité à celui d'immatérialité, au sens d'impalpable, d'insaisissable. Le mécanisme ne prend jamais le pas sur la subtilité de "l'espace de contemplation". Mes propositions artistiques mettent en interaction le spectateur et la réalité de l'espace scénique. Le travail prend appui sur le réel pour mieux le dématérialiser et le transformer. Le médium lumière interroge et interprète la matérialité tandis que les "dispositifs à voir" détournent la réalité. Il est question d'évocation, de découvertes successives et progressives mises à la portée de perception. L'enjeu se situe dans l'ambiguïté qui existe entre ce que l'on voit et ce que l'on croit voir. Le but étant de déstabiliser nos convictions, de créer, enfin, le doute. "C'est le regardeur qui fait le tableau" (Marcel Duchamp). Notre regard change donc bien l'œuvre. Le spectateur ne reste plus passif face à ce qui lui est donné à voir. Il devient acteur, choisissant son point de vue privilégié. Il vit une véritable rencontre avec l'œuvre. La part de travail du spectateur consiste en deux actions simultanées : interaction et interactivité. C'est lui, par son action, qui fait l'œuvre.

Florence Carbonne. Mars 98.





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