Christophe STORA
Peintures
Atelier B - 11 bis Henri-Regnault
92380 Garches
Tel : 01 47 41 73 07

Ancien élève de I'Ecole des Beaux-Arts de Paris, il se consacre depuis 12 ans à la peinture.

II anime depuis 10 ans en région parisienne un atelier privé pour enfants et adultes. II organise des expositions annuelles des oeuvres de l'atelier, des participations à de nombreux concours et mouvements Underground comme le Mail-Art.

Pendant plusieurs années, son thème favori fut l'étude de l'homme en mouvement, un homme solitaire, traversant de grands espaces, sur de grandes toiles très en matière. Depuis trois ans, sa production s'est enrichie de petits formats. Ces petites huiles sur bois lui ont permis d'explorer des thèmes plus classiques comme la nature morte ou les paysages.
Le sujet de départ le conduit à l'élaboration d'une série l'incitant a renouveler sans cesse sa pratique, à opérer des variations.

L'homme en mouvement reste toujours présent dans certaines de ses toiles. Dans ses derniers travaux, l'homme n'est plus seul, il se multiplie. La pluralite et le dynamisme des personnages qui occupent l'espace de ses toiles sont autant de signes expressifs participant au désir de mouvement qui est le sien.

Travaux importants :

Expositions :





Le feu a pénétré l'écorce de la terre, s'est propagé jusqu'aux lisières des ombres et du vide.

Longtemps enfouies, des énergies bénéfiques se libèrent dans un mouvement de houle, convergent vers la surface.

Sur la toile, la lumière qui préside à la création s'intensifie.

Le fond s'illumine, comme par le dedans.

La couleur ondule, se répand, fusionne, s'étale en nappes, anime les zones les plus reculées de l'espace : la matière organise, façonne.

Un paysage apparaît, sans images.

Il est fait avec les tons familiers du blé, du miel, du maïs, de l'anthracite et du lait, de tous les épices, du rouge cuit.

La steppe désolée s'est métamorphosée en oasis de lumière, en clairière de sable qui invitent au jeu, à la danse, au rassemblement.

L'espace n'est plus dépaysant.

L'homme sort de sa solitude.

Dégagé de sa gangue, son geste s'arrondit, il retrouve l'attitude ludique, la cadence primitive.

Il communique son dynamisme à l'espace, devient élément actif du tableau.

En se multipliant son apparence se modifie : le tracé noir de sa silhouette s'étire, s'empâte comme une écriture cursive.

L'homme n'est plus qu'un rythme dans l'espace, une créature-signe.

Solaire, tellurique sans tumultes, encore plus chaleureuse.

Restée intemporelle, méditative, la peinture de Christophe Stora s'est uni-fiée dans la solidarité des forces de vie qui réchauffent et animent l'espace - bien au-delà de la toile - et dans la corrélation des coloris.

Les toiles qui sont ici présentées offrent un tout.

Thérèse Pascaud


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