Pierre MEREJKOWSKY 20, rue des Volontaires 75 015 Paris Tél. : 01 45 67 86 20 A pratiqué le cinéma direct dans les années soixante dix. A réalisé des courts métrages sur le thème de l'exil intérieur. Il a également composé des reportages radiophoniques dans le cadre de l'Atelier de Création Radiophonique de France Culture. Et a publié des récits dans les revues littéraires (l'Armateur, Cargo, Bord de l'Eau, Art'Rose, Région Centre). Et si vous le souhaitez, Pierre MEREJKOWSKI avec ses amis cinéastes du groupe Les films du crime et du châtiment peut organiser une projection dans votre cuisine ou votre salon. Filmographie Les films du crime et du châtiment

Filmographie

LE CINEASTE, LE VILLAGE ET L'UTOPIE (1996), béta, 52mn
Documentaire - biographique
Produit par IO et par C9, avec l'aide du C.N.C.
Sélectionné par Jean Pierre Laudijois, directeur du Festival de Chateauroux dans le cadre des projections IMAGES PAS SAGES.

LE CHOIX DU PEINTRE (1995), HI8, 12mn
Documentaire auto narcissique de commande du peintre Yankel

DE L'AIR, DE L'AIR (1995), HI8, 3mn
Banc titre destiné à accompagner une campagne électorale des habitants d'un quartier

NOUS VOULONS DU CHOMAGE (1995), 16mm, 6mn

C'EST DIMANCHE (1994), HI8, 26mn
Documentaire. Quatre femmes. Le dimanche après-midi. A Paris.

POOL (1993), 16mm, 3mn
Une poule. Un œuf.
Sélectionné au Festival 8ème type de Tours
Sélectionné au Festival Cinéma de Paris VIII

MYRIAM OU UN REPORTAGE VERITE AU CŒUR DE LA SAINTE RUSSIE (1992), 26mn
Production GREC

C.O.M.E.D.I.E. (1992), 16mm, 3mn
Sélectionné au Festival de Grenoble
Label C.N.C.

FILM (1992), 16mm, 6mn
Adaptation des Possédés de Dostoievski interprétée par des vendeurs à la sauvette.

IGROK(1987), 16mm, 6mn
Images arrêtées d'un exil intérieur en Russie

SCENE DE MENAGE CHEZ LES GAUCHISTES (1977), 16mm, 12mn
Sélectionné au festival de Grenoble
Sélectionné au festival des Acteurs à l'Ecran de Saint Denis

L'AFFAIRE HURIEZ (1976), 16mm, 27mn
Enquête sur une affaire judiciaire
Distribué par ISKRA
Sélectionné au Festival des Femmes de Créteil

Les films du crime et du châtiment

Le système change. Tout de suite. Par nous même. Pas besoin de révolution, pas besoin de prise de pouvoir. Les organismes officiels ne donnent des subventions que pour les films ne favorisant que le "consensus démocratique". Les distributeurs de films officiels refusent de distribuer les films qui s'impliquent dans des réalités sociales, sous prétexte que le public veut se distraire. Tout de suite, partout il faut diffuser des films en appartement, regrouper quelques réalisateurs, ouvrir la projection à d'autres formes d'Art, un peintre, un musicien .... se cotiser pour acheter quelques boissons, envoyer des invitations. La projection dans l'appartement ou mieux en plein air dans un jardin privatif permet aux artistes de se sentir moins isolés : les films sont vus, et commentés. Une dynamique s'instaure, des contacts, des adresses peuvent être échangées. A l'issue d'une projection, des rencontres entre les individus peuvent se nouer. La joie de la création donne de la joie au spectateur qui ne crée pas encore ... Pour lui, il devient à son tour possible de s'exprimer, de s'infiltrer dans un réseau de relations qui ne dépendra pas uniquement de la fonction qu'il occupe dans une société commerciale.
Les spectateurs ne vont pas au cinéma. Ils vivent chez eux un événement qui s'échappe du quotidien, la télé en solitaire, ou l'ennui désespérant. Cette relation spectateur-appartement est à elle seule une source de joie. Il se passe enfin quelque chose de nouveau entre un petit nombre d'individus.

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